Etape 41 - Ruta Reserva Acaime - Au plus près de la nature sauvage
Samedi 10 novembre 2018. Un petit momnt de repos et de détente avant de repartir sur les chemins du trek de la ruta de la reserva Acaime***. C'est l'occasion de se restaurer et de reprendre des forces. Et pour moi de prendre quelques photos, d'expliquer à mes amis les différences qu'il existe entre les différents objectifs : le 35 mm par exemple, qui me permet de réaliser des portraits avec un beau flou d'arrière-plan...

Ou le 14 mm, qui permet de mettre en scène une situation, d'élargir le champ au maximum pour créer du mouvement. Du coup, l'émotion est moins grande que ce qui ressort de l'expression d'un portrait, mais la vie semble plus présente, la photo prend du mouvement avec la déformation du grand angle.

C'est ce que j'essaie aussi d'expliquer à nos amis norvégiens que nous avons croisés sur le sentier et à qui j'ai prêté une carte sd... que je ne reverrai jamais plus. Mon bon coeur me perdra.

Après cette courte pause, nous reprenons le sentier de la ruta de la reserva de Acaime***. En chemin, nous croisons des cavaliers qui ont laissé pour quelques minutes leur monture au repos. Et pour cause, avec la pluie qui ne cesse de tomber, le trek est aussi difficile pour les chevaux que pour les hommes à pied.

Du coup, les chevaux semblent harassés par les quatre heures de trot sur les chemins boueux du sentier. "Terrain lourd" comme on dit pour qualifier les pistes des courses hippiques.

Nous laissons derrière nous les chevaux et reprenons le trek où nous l'avons laissé... le long du rio Quindio*** qui grossit à vue d'oeil, gonflé par les fortes pluie de la matinée.

Et du coup, la fatigue se fait sentir. Brenda est épuisée, la pauvre. Et tombe dans les bras de sa mère.

Heureusement, Diana conserve le sourire en toutes circonstances. C'est aussi ça, l'âme colombienne : affronter l'adversité et garder le sourire malgré tout. Accepter les événements et se battre. J'aime cette population.

Nous arrivons bientôt à l'extrémité de la forêt tropicale. Mais dans les derniers bosquets, nous apercevons bientôt una pava negra***, qui n'est autre... qu'une dinde noire. Mais une espèce en danger et en voie de disparition.

Leur habitat est la forêt tropicale, altitudes basses humides subtropicales ou tropicales et montagne humide subtropicales ou tropicales. Les pavas vivent dans les forêts de montagne et se trouvent généralement dans les arbres.

Les pavas ne présentent pas de dimorphisme sexuel et se caractérisent par un cri puissant. Il se nourrit d'invertébrés, de graines et de fruits. Cela contribue à la dispersion des graines.




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